tag:blogger.com,1999:blog-69844602559220174102024-03-12T23:25:22.261+01:00Chroniques de nulle partLe cahier de brouillons de Pierre Bourbon.Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.comBlogger21125tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-14392245686612029712012-06-09T15:33:00.003+02:002012-06-09T15:36:02.317+02:00La triste histoire de l'homme Ballon de Baudruche - Chapitre III
III
Plus tôt dans
la soirée, lorsque sur le trottoir, il avait vu son créateur disparaître dans
un taxi qui démarrait en trombe, le petit homme fait de ballons de baudruche
s'était senti comme instantanément plongé dans un bain d'eau glacé. La pluie
fouettait son visage, mais il n'y prêtait pas attention. Son créateur, son seul
lien avec le monde, venait de l'abandonner, de fuir le plus Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-48132440571508240102012-05-23T23:54:00.000+02:002012-05-23T23:57:14.663+02:00La triste histoire de l'homme ballon de baudruche, ou le Prométhée postmoderne - Chapitre II
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font-size:Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-9132291744883947612012-05-08T23:33:00.001+02:002012-05-23T23:57:31.137+02:00La triste histoire de l'homme ballon de baudruche, Ou le Prométhée Postmoderne - Chapitre I
I
Herr Clowni.
Tel était le nom de scène d'Hermann Farben qui, même au sein des parias,
faisait figure d'anonyme. Cuisinier de troupe de la Wermacht à Paris pendant la
majeure partie de la Seconde guerre mondiale, il décida d'y poser sa valise en
carton une fois la paix revenue. Sans famille ni amis, il se présenta aux
seules connaissances qu'il avait gardé, mais toutes ne lui offrirentPierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-1292764470510771362012-02-28T23:17:00.000+01:002012-02-28T23:17:30.615+01:00Monsieur le DirecteurCette lettre a été reçue, il y a une quinzaine de jours, par la direction d'un hebdomadaire à gros tirage. La direction l'a traitée comme une plaisanterie. Elle a cependant attiré l'attention d'un journaliste de mes amis, dont les soupçons avaient déjà dû être éveillés par la fréquentation de l'individu en question. Elle m'a été transmise par ce journaliste alors qu'il termine un minutieux Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-41870358866317458842011-09-19T20:18:00.000+02:002014-01-04T00:26:17.534+01:00Le chant des oiseaux (1/3)
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Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-19898226771782535832011-09-15T13:24:00.000+02:002011-12-05T14:43:59.586+01:00Le chant des oiseaux (2/3) Le professeur la mit à l'aise. Mariani était un homme d'une cinquantaine d'années. Mince, il semblait être resté actif. Selon Maria, il n'avait pas vraiment l'air du savant fou que certains dépeignaient ; il ne portait pas de lunettes, ses cheveux courts poivre et sel, son visage fin et ses vêtements décontractés (il portait un col roulé noir) lui donnaient l'impression d'être Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-32572066379813297822011-09-12T12:47:00.000+02:002011-12-05T14:44:25.781+01:00Le chant des oiseaux (3/3)Venez, je vais vous faire écouter. Il se leva et l'invita à le suivre. Passés au salon, il ouvrit les portes d'un meuble qui cachait une chaîne haute fidélité. Il lança l'enregistrement et Maria fut immédiatement saisie d'un sentiment étrange de chaleur. Ce chant était sans pareil, il était d'une beauté indicible. Emue aux larmes, elle n'eut rien besoin de dire.- Vous comprenez pourquoi j'ai Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-48275878098731901182011-05-31T20:14:00.002+02:002011-05-31T20:25:25.320+02:00La fin du monde J'avoue, avec le recul, que c'est avec une certaine satisfaction que j'ai appris que la fin du monde allait survenir.
Notre planète, notre système solaire, va être englouti par un ogre cosmique. Cosmique, voilà un joli mot que l'on n'emploie presque plus, à tort, depuis la fin des années soixante-dix. Mais je digresse. En même temps, puisque tout sera englouti et que Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-63441546159711019442011-04-12T18:44:00.000+02:002011-04-12T18:44:20.255+02:00Le dernier rempart Claude Cottes était le Conservateur de La Grande Bibliothèque. Cela faisait bientôt trente ans qu’il occupait ce poste, plus haute distinction à laquelle on pouvait prétendre dans la Cité. La Grande Bibliothèque était l’ouvrage le plus ambitieux jamais réalisé par la main de l'Homme. c'était une tour immense, toute de granit noir, de métal et de verre, touchant presque Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-74788672055796717832011-03-31T19:39:00.000+02:002011-04-12T18:45:28.906+02:00Yorrick Une ruelle déserte. Un mur de brique. Des lambeaux d'affiches. Un brasero allumé dans un vieux bidon. Par intermittence, quelques coups de feu au loin.
Entre François. Il marche puis s'arrête et se réchauffe les mains au brasero.
Entre Raoul à l'opposé et avance vers François.
Les déplacements futurs (et éventuels) des personnages sont à la discrétion du metteur en scène.
Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-64592048398149999592011-02-11T23:21:00.000+01:002011-04-02T17:50:13.522+02:00Le dernier mot (1/3)Le dernier mot
Quelle ne fut pas mon affliction, lorsqu'après de longues années d'absence, j'appris que mon Maître et ami depuis trente ans, le sage Eusebio, vivait ses derniers instants. Déclaré relaps, il attendait que les autorités civiles exécutent la sentence du bucher. Congé m'ayant été donné de mon ambassade auprès du Doge de Gênes, j'étais revenu auprès des miensPierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-79156596050256809712011-02-10T00:22:00.000+01:002011-04-02T17:49:50.599+02:00Le dernier mot (2/3)...
Là, je fus saisi d'un élan de pitié à la vue de mon maître vieilli, les cheveux et la barbe hirsutes, prostré dans cette cage immonde recouverte de paille moisie. Volant encore parmi les anges de la pensée, il ne me remarqua pas tout de suite. Dès que son regard se posa sur moi, je rompis le silence : - Eusebio ! Mon cher Maître ! Dans quel état je vous Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-58628388826985323872011-02-09T19:09:00.000+01:002011-02-09T19:09:06.893+01:00Le dernier mot (3/3)...
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Je le retrouvais à la même place, impassible, semblant être plongé en pleine méditation. - Maître, pardonnez moi de vous importuner encore... - Hernando, mais que veux-tu à la fin ? Je tentais de le radoucir. - Maître, vous avez été mon guide, mon formateur, je vous admire tellement. Vous allez mourir dans peuPierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-63700902960371198302011-01-18T00:20:00.000+01:002011-04-02T17:51:26.884+02:00Une demande en mariage (1/3)
L'homme était vêtu d'un costume sombre, sans fantaisie. Il marchait d'un pas rapide sur le trottoir où une pluie fine commençait à tomber. Perdu dans ses pensées, il manqua de renverser une vieille dame qu'il remarqua à peine. Arrivé à destination, il s'arrêta devant une lourde porte. Après quelques hésitations, il pianota sur le digicode et dans un bruit qu'il trouvait toujours aussi Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-75635676278703389892010-12-12T15:35:00.002+01:002011-01-18T00:48:00.744+01:00Une demande en mariage (2/3) Dix-neuf heures cinq. Il se servit un verre de whisky et s’assit dans l’un des fauteuils du salon sans allumer la lumière. Il n'en buvait jamais, mais il se dit que pour un moment si exceptionnel, il pouvait déroger à sa sobriété habituelle. Assis dans le salon, il se mit à penser à leur relation. Dans quelques jours, cela ferait quatre ans qu'ils se fréquentaient. Il en avait Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-34748691518225947392010-11-10T00:41:00.000+01:002011-04-02T17:51:56.272+02:00une demande en mariage (3/3) Pourtant, ces deux derniers mois, ce genre de soirées s'étaient comptées sur les doigts d'une main. Sa meilleure amie étant de nouveau célibataire, pour la soutenir, Cécile sortait souvent avec elle et d'autres jeunes femmes. Il avait du mal à comprendre pourquoi il en était exclu. Cela le frustrait parfois. Il se demandait bien ce qu'elles pouvaient se dire ou faire au cours de ces Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-25390494927153065742010-10-27T18:59:00.000+02:002011-04-02T17:53:26.402+02:00Vous ne savez pas qui je suis (1/3)A Mr Wall.
L'adjudant Jean Maurat avait pris son service à la gendarmerie de Chastel Montferrat depuis trois jours. Originaire du Nord, il n'avait jamais mis les pieds dans l'Allier avant cette nouvelle affectation. Grand et bien bâti, son large front et son nez cassé lui donnaient l'air d'un bélier. Terrien était un adjectif qui le qualifiait bien. Joueur de rugby amateur depuis son adolescence,Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-28174578115155135722010-10-24T21:27:00.006+02:002010-11-10T00:22:59.257+01:00Manifeste de l'Interaction
Voici une réflexion à laquelle j'invite tout le monde à adhérer. Je pense que l'art majeur du XXIe siècle est là sous nos yeux et que personne ne fait rien pour exploiter ses formidables possibilités.
MANIFESTE DE L'INTERACTION
Le cinéma a mis une vingtaine d'années pour que de simple prouesse technique, simple divertissement, il commence à s'interroger sur lui-même et à vouloir se donner Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-67273421832276816042010-10-16T15:19:00.002+02:002010-10-16T15:19:27.109+02:00Vous ne savez pas qui je suis (2/3)<!--StartFragment-->
Après un léger temps, le conducteur apparut derrière le verre teinté qui s'abaissa dans un bruit électrique. L'adjudant inspecta rapidement l'intérieur du véhicule avec sa lampe. Le conducteur était bien seul. C'était un homme d'une vingtaine d'année au crâne rasé. Il était enveloppé d'une sorte d'imperméable en cuir peu épais. Ses mains, gantées de noir reposaient sur le Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-32094935174924510562010-10-09T00:34:00.000+02:002011-04-02T17:53:03.454+02:00Vous ne savez pas qui je suis (3/3)Le lendemain matin, il arriva à la gendarmerie à sept heures. Au vestiaire, le maréchal des logis Gaultier semblait l'attendre. Ils se saluèrent. Gaultier, qu'il n'avait vu que deux fois depuis son affectation lui avait semblé être un homme chaleureux et débonnaire. Il avait l'air aujourd'hui profondément troublé par quelque chose. Il s'exprima avec une légère tristesse dans la voix.- Maurat ! JePierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6984460255922017410.post-59351050529212236432010-09-06T21:38:00.002+02:002010-10-09T19:07:11.049+02:00Et maintenant, qu'est ce qu'on fait ?Voilà, ça y est, j'ai effacé tout ce que j'avais publié jusqu'à maintenant.
Pourquoi cette pulsion autodestructrice ? La forme ne convient pas.
Je suis auteur. J'écris. Je n'ai pas de photos, d'images, de videos ou rien d'autre pour rendre ce site attrayant.
Comment partager ici des nouvelles de cinq pages et plus sans que cela ne soit illisible alors qu'elles ne se prêtent pas vraiment à la Pierre Bourbonhttp://www.blogger.com/profile/00098057969276449989noreply@blogger.com0